Je commence à réaliser que l’amour-propre est plus qu’une simple prise en charge
Je pense que l’idée fausse la plus courante est de penser à l’amour-propre comme une chose.
Le concept de l’amour-propre ne m’est jamais venu à l’esprit. Je me sens déroutant l’amour de soi avec « offrez-vous » plus souvent que je ne voudrais l’admettre. Mauvais jour? Je peux m’arrêter dans mon magasin préféré et faire des folies un peu (ou beaucoup), commander des plats à emporter de sushis et une bouteille de rouge fort pour le dîner – nous y sommes tous allés.
Parfois, je confond l’amour-propre avec soins auto-administrés. Je me sens choyé quand j’allume des bougies, mets un masque, entre dans le bain moussant et lis un livre ou regarde mon émission préférée sur Netflix. Je me sens autonome lorsque je me réveille avec ma première alarme, que je m’entraîne bien et que j’ai encore le temps de préparer un matcha latte avant le travail. Je me sens accompli quand j’évite le canapé assez longtemps pour cuisiner un délicieux dîner après une longue journée de travail.
Je commence à réaliser qu’il y a un autre aspect de l’amour-propre qui est tout aussi (sinon plus) important et certainement plus difficile.
L’amour de soi, c’est certainement être gentil avec moi-même, mais cela me donne aussi un peu amour dur quand j’en ai besoin. Lorsque les choses deviennent stressantes, mon inclination naturelle est de se retirer socialement, d’intérioriser et de sur-analyser tout. Bien que l’introverti avec modération soit précieux pour moi en tant qu’enfant unique, j’ai constaté que lorsque je traverse une rupture ou misérable dans mon travail, je suis beaucoup plus heureux lorsque j’évite la tentation de ne faire qu’un avec le canapé coussins, disant sans cesse à Netflix: «Oui, je suis toujours en train de regarder», et accepte à la place ce happy hour ou ce dîner avec un ami.
L’amour de soi, c’est me reprendre, me dépoussiérer, mettre une tenue mignonne et m’entourer de gens qui m’aiment en retour.
Au cours des derniers mois, je me suis retrouvé dans un état de changement qui m’a fait ressentir de l’inconfort, de la peur, de la tristesse et de l’anxiété. Chaque fois que je fais face à ce type d’émotions, je cherche à saisir une source de réconfort. Parfois, c’est un câlin de maman et parfois je me retrouve à m’accrocher à des choses qui sont « confortables » mais qui n’apportent plus de valeur à ma vie, ce qui peut nuire à mon avenir.
J’étais dans un cours de yoga en essayant d’accomplir une «pose de corbeau» Sentant ma frustration, l’enseignant m’a demandé d’avancer mon regard. Au début, je lui ai dit que j’avais peur d’aller de l’avant parce que j’avais l’impression que j’allais tomber. Elle a expliqué que: 1) ça allait si je tombais parce que tomber ne veut pas dire échouer (prêcher!) Et 2) si je décidais de regarder en avant, je me sentirais immédiatement plus équilibrée dans la position.
Euh, bonjour, pourquoi je ne suis pas ce conseil dans ma vie de tous les jours?! Me voici, regardant en arrière les gens qui m’ont échoué et les situations qui ne changeront jamais. Si j’ai de l’amour et du respect pour moi-même, pourquoi diable me laisserais-je décevoir à nouveau?
L’amour de soi, c’est vivre activement ma vie. C’est regarder vers l’avenir en prenant les décisions qui me conviennent le mieux. L’amour de soi ne tient pas au passé et espère que quelqu’un ou quelque chose changera à l’avenir. Ce ne sont pas toutes des bombes de bain, des masques faciaux et des lattes au matcha. L’amour de soi, c’est savoir que je peux faire mieux. C’est écouter ce dont mon corps a besoin. C’est défendre ce en quoi je crois. C’est connaître ma valeur et quand poser mon pied. Ce n’est PAS un recul. C’est me tenir responsable de laisser partir cette merde et d’avancer dans le futur.